A La Havane, les terrasses sont un luxe précieux. Le jour, elles servent de sèche linge, au vent et au soleil. Le soir, les Cubains s'y prélassent en sirotant une bière Cristal ou Bucanero bien fraiche au son de la salsa.
Pas à pas, rue après rue, les Cubains restaurent patiemment quelques immeubles qui méritent de l'être, tel cet hotel qui, un de ces jours, renaîtra de ses ruines.
La Havane, spendeur et décadence... Immeubles abandonnés, en ruines, qui ne seront probablement jamais restaurés... ni détruits. En attendant... on ne sait quoi, on pare au plus pressé avec une forêt de poutres enjambant la rue pour les empêcher de s'effondrer....
Des immeubles comme ça, qui furent classieux, mais aujourd'hui déclassés et délabrés, il y en a plein. Ce bel escalier en colimaçon attend une hypothétique restauration qui ne viendra sans doute jamais.
Castro l'avait dit : "Je n'aime pas La Havane. Quand j'aurai pris le pouvoir, je ferai de Santiago de Cuba la nouvelle capitale". Pour des raisons pratiques, il a dû renoncer à son projet. Mais il a consciencieusement laissé mourir la Havane historique,...
Les habitations, lépreuses et délabrées, voisinent d'une rue à l'autre, en un contraste violent, avec des établissements de luxe, qui n'ont rien à envier au monde capitaliste.
Bienvenidos au marché aux fruits et légumes. Pas un marché pour touristes. Un vrai marché pour vrais cubains. Ici, on paie en vrais pesos cubains, qui n'ont rien à voir avec les pesos convertibles, réservés aux extranjeros, riches, forcément riches.
2007, 49e année de la "revolucion"... Des fidèles de Fidel collent encore pieusement au mur des ex voto à la gloire du vieux lider . Mais on sent bien que le coeur n'y est plus guère...
"Il faut prendre conscience en quoi consiste le travail de ceux qui luttent contre les incendies, et les risques qu'ils prennent". Partout à Cuba, comme ici au frontispice d'une caserne de pompiers, le lider maximo assène ses maximes pédagogiques pour...